2013, l'année de l'INTERNET au Gabon

Cela fait précisément 11 ans que le Gabon est raccordé  au câble sous-marin SAT3 (fibres optiques) qui relie l'Afrique à l'Europe. 11 ans qui ont permis à des pays tels que le Kenya ou le Sénégal à décoller et se positionner comme des hubs technologiques de référence en Afrique.

Afin de créer un pont avec l’un des piliers du concept baptisé Gabon des services, en janvier 2011 le gouvernement gabonais met sur pied l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences  (ANINF).

Placée sous l’autorité de la Présidence, elle reçoit les conseils techniques du Ministère de la Communication. L’ANINF doit assurer la création et la gestion des infrastructures et des ressources nationales communes dans les domaines des télécommunications, de la radiodiffusion et des technologies de l’information.

C'est dans cette logique qu’en septembre 2012, l'ANINF décrète 2013 comme étant l'année de l'internet au Gabon.

Selon son directeur général adjoint, Cyriaque Didier KOUMA «l’ANINF souhaite développer significativement la couverture Internet et réduire ainsi la fracture numérique. Pour ce faire, elle a sollicitée des entreprises spécialisées dans l’accompagnement du développement d’Internet comme la société néerlandaise OPEN LTD».

Mais aussi que «Cette révolution numérique est encouragée à la fois par l’arrivée du second câble ACE fin 2012 et par le redéploiement du nom de domaine .ga défendu par le projet DIG (Domaine Internet Gabon)».

Espérons déjà au vue des chiffres de l'offre ADSL sur Libreville, que l'ensemble des partenariats conclus avec des multinationales pourront réduire la fracture numérique et que les populations profiteront des bienfaits des TIC que ce soit dans la formation, l'entrepreneuriat, le business ou la médecine. 

Plus d'infos: ANINF